Читать книгу Traité complet des haras, et moyens d'améliorer et de multiplier les chevaux en France. Suivi de plusieurs mémoires couronnés par la société centrale et royale d'agriculture онлайн
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Chaque établissement serait commandé par un capitaine qui aurait sous lui un lieutenant et un sous-lieutenant dont l’un serait chargé de la comptabilité et dont l’autre serait préposé au service des écuries et du manège. Chaque cavalier devrait savoir lire et écrire, pour qu’il fût en état de profiter de l’instruction qu’il recevrait et qu’il pût se rendre utile dans les grades qu’il aurait en expectative. Ils vivraient en commun, et la haute paie qu’ils pourraient recevoir ne formerait jamais un article de dépense aussi considérable que celle qu’entraînent à présent l’entretien et la solde des palefreniers.
Les dépôts d’étalons de trait seraient affectés à l’artillerie légère qui utiliserait ces chevaux en les rompant à tous les exercices de cette arme.
Les généraux commandant les départemens seraient les inspecteurs de ces établissemens et rempliraient l’office des inspecteurs généraux actuels. La statistique de chaque département, établie sur les besoins réels de l’agriculture, mettrait à même de connaître les provinces qui peuvent faire naître des chevaux et celles qui peuvent les élever à moins de frais à cause de l’abondance et de la richesse des pâturages.