Читать книгу Traité complet des haras, et moyens d'améliorer et de multiplier les chevaux en France. Suivi de plusieurs mémoires couronnés par la société centrale et royale d'agriculture онлайн

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Dans tous les combats de cavalerie, à courage égal, l’avantage ne reste pas aux chevaux les plus pesans, mais à ceux qui ont le plus de nerf et de vigueur. Combien de fois nos chasseurs et nos hussards n’ont-ils pas enfoncé les escadrons des cuirassiers autrichiens dont les mouvemens lourds et embarrassés étaient paralysés par la vivacité de nos cavaliers qui voltigeaient autour d’eux?

Les officiers supérieurs de la cavalerie russe se servent des chevaux anglais pour les revues et les parades; mais le jour du combat ils donnent la préférence à leurs chevaux cosaques.

Nos haras, placés sous la direction du ministre de la guerre, devraient recevoir une telle organisation, qu’ils seraient une école d’équitation pour notre cavalerie. Chaque dépôt d’étalons de selle serait destiné à former des jeunes gens qui, imbus des principes qu’ils y auraient puisés, seraient employés ensuite comme sous-officiers dans les corps qui réclameraient leurs services.

Le vétérinaire attaché à chaque établissement aurait assez d’instruction pour donner chaque jour des leçons sur la conformation extérieure du cheval, sur les tares qui le déforment et le rendent incapable de soutenir les fatigues de la guerre et sur toutes les pièces qui composent sa charpente osseuse; car l’ostéologie doit être étudiée, pour que l’extérieur du cheval puisse être convenablement exploré.

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