Читать книгу Traité complet des haras, et moyens d'améliorer et de multiplier les chevaux en France. Suivi de plusieurs mémoires couronnés par la société centrale et royale d'agriculture онлайн

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Notre cavalerie aurait des chevaux moins grands, mais plus nerveux, plus souples, plus légers, plus maniables dans leurs diverses évolutions et bien plus aptes à soutenir toutes les fatigues de la guerre, parce que les appareillemens seraient mieux calculés et que les propriétaires ne chercheraient point, dans tous les départemens du midi, à leur donner cette élongation qui est toujours au détriment de leur vigueur et de leur santé.

Nos guerriers montés sur des chevaux d’une taille un peu moins élevée, mais plus robustes et plus ardens, n’en seraient que plus redoutables à l’ennemi. Leurs coups seraient assénés de moins haut, mais leur force serait accrue par l’impulsion de leurs coursiers, et la facilité avec laquelle ils manœuvreraient rendrait leur choc plus destructeur. Ils imiteraient cette excellente cavalerie mameluke, arabe, turque, kurde, qui, par la précision et la légèreté de ses mouvemens, la vivacité de ses attaques, la facilité de ses retraites, est la plus forte barrière que l’empire du Croissant puisse opposer à ses agresseurs.

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