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Que pourrais-je ajouter à ces éloges unanimes? Rien sous le point de vue général, rien relativement à l’ensemble de la physionomie locale. Je me bornerai à examiner les détails indispensables à connaître.

Les sources minérales thermales de Saint-Gervais, en Savoie, sont situées à environ onze lieues est-sud-est de Genève, à cinq lieues ouest-sud-ouest de Chamouny, au fond d’une gorge, ou impasse, débouchant dans la vallée de Sallanches et dominée, à l’est, par le dernier degré du versant ouest du Mont-Prarion. Elle se trouve ainsi le point le plus inférieur d’une ligne rationnelle qui irait aboutir au sommet du Mont-Blanc, en suivant, sans interruption, le Mont-Prarion et le Mont-Lachat. Le sol où surgissent les eaux est néanmoins à 1,830 pieds au-dessus de la mer, à 680 pieds au-dessus du lac de Genève.

Du reste, Hérald, les topographes, historiographes et archéologues de toutes sortes n’ont pas grand travail à faire touchant la découverte ou les traditions des eaux de Saint-Gervais. Il n’y a là à s’occuper ni des Grecs ni des Romains. — Ce n’est peut-être pas un grand malheur. — Sur les bords de ces sources bienfaisantes, ne s’élève aucun monument glyptographique; nulle odeur de ruines ne s’y exhale à travers les vapeurs sulfureuses, et le pied ne s’y heurte à aucun débri de frigidarium ou d’hypocaustum.

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