Читать книгу Notice historique sur les précieuses reliques de Saint-François de Sales онлайн
17 страница из 28
Après les ex-voto, comme on examinait les inscriptions, les épitaphes, une, entre les autres, attira l’attention des prélats. La Mère de Chantal leur fit connaître qu’elle était un hommage de reconnaissance offert par la ville de Thonon à son sauveur et apôtre .
Enfin l’examen du tombeau étant fait à l’extérieur, les prélats commandèrent que l’on rompît le mur qui le renfermait .«Des ouvriers s’avancèrent alors, et, la pierre du tombeau ayant été descellée, on en tira le double cercueil que l’on posa sur le marchepied de l’autel; celui de bois était rompu, mais le cercueil de plomb était bien fermé. Dès qu’on l’eut entr’ouvert, il n’y eut qu’un cri dans l’assemblée: «Le voilà, le voilà, «le bienheureux François de Sales!» C’était bien lui en effet. Il reposait dans son cercueil comme dans un lit; les vêtemens intacts, quoiqu’un peu jaunâtres, à cause de l’humidité du lieu; le corps entier sans corruption et sans lésion; le visage parfaitement conservé, si ce n’est que les yeux étaient un peu enfoncés sous les paupières; la barbe et les cheveux tenant aussi fermes que ceux d’un homme vivant. On lui regarda les mains, il n’y manquait ni la peau, ni les ongles. La chair du bras était souple et maniable, en sorte qu’on pouvait le lui étendre. La figure surtout paraissait encore pleine de vie; elle conservait une expression de paix et de sérénité pieuse qui donnait de la dévotion même aux cœurs les plus froids. Une suave odeur, semblable à celle qui avait tant de fois embaumé le monastère, s’échappait de ces Restes précieux et achevait d’élever tous les cœurs à Dieu.»