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2° Aplombs du pied.
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En maréchalerie, la connaissance des aplombs du pied du cheval est de première importance: c’est elle qui sert de base aux principes sur lesquels repose la ferrure normale, rationnelle, conservatrice du pied.
Sur un pied déferré ou sur un pied vierge de ferrure, l’usure naturelle de la corne maintient le sabot dans ses aplombs réguliers et l’assiette du pied a toujours la base qui lui convient. On peut dire aussi que l’aplomb du membre commande l’aplomb du pied, et qu’à l’extrémité d’un membre bien d’aplomb, panard ou cagneux, il doit nécessairement se trouver un pied bien conformé, panard ou cagneux, dont la surface d’usure de chacun est toujours horizontale.
Mais, sur un pied ferré, les conditions ne sont plus les mêmes; c’est l’ouvrier qui, armé du rogne-pied, dispose à son gré de l’aplomb du pied. En parant périodiquement le sabot, au moment du renouvellement de la ferrure, il peut, s’il est habile, maintenir au sabot son appui normal, le rectifier ou le redresser s’il a été faussé au cours d’une ferrure précédente. S’il est routinier et maladroit, il y a tout à craindre de lui, même de mettre un pied de travers à l’extrémité d’un membre bien d’aplomb.