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L’influence que le maréchal exerce sur la conservation ou la déformation du sabot est donc importante. On sait, en effet, que sur un pied normal et d’aplomb, le poids supporté se distribue également sur toute la surface d’appui et que la corne du sabot pousse régulièrement, uniformément, en parfaite harmonie avec l’avalure; au contraire, que par ignorance l’ouvrier détruise l’aplomb régulier, la répartition du poids sur l’assiette du pied devient inégale et la pousse de la corne est d’autant plus ralentie que les régions du pied qui assurent son renouvellement sont elles-mêmes plus surchargées.
En conséquence, l’aplomb normal existe toutes les fois que la semelle de corne, représentée par le plancher du sabot, est d’égale épaisseur à tous les points saillants du bord plantaire, de la pince aux talons. Quand ces conditions sont réunies, le plan passant par la surface d’appui du pied est parallèle à celui du pied de chair, c’est-à-dire à la face inférieure de la troisième phalange.
L’aplomb du pied se juge au poser et au lever, dans le sens transversal et longitudinal.