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A ce procède, on préfère le suivant; plus simple parce qu’il ne nécessite pas l’assistance d’un aide. L’opérateur, placé à hauteur de l’épaule du cheval, soulève le membre et, faisant face en arrière, il soutient horizontalement le canon par son milieu, l’avant-. bras restant, vertical. Dans cette position, la face plantaire du sabot étant verticale, le maréchal regarde si la surface d’appui coupe à angle droit le plan vertical partageant en deux parties égales la partie inférieure du membre.
Fig. 53. — Examen de l’aplomb sans aide.
Dans la pratique, l’ouvrier juge encore rapidement l’aplomb du pied à l’aide de deux ligues: l’une passant par la lacune médiane et la pointe de la fourchette, l’autre tangente aux talons. Si ces deux lignes se croisent à angle droit, l’aplomb transversal du pied est bon (ssss1).
Ce procédé ne donne de bons résultats que sur les pieds bien conformés. Sur les sabots déformés, il donne lieu à des erreurs.
ssss1. — Examen de l’aplomb avec deux lignes.
Enfin, il convient de signaler que sur les pieds à talons chevauchés, ce n’est pas le talon chevauchant qui doit être abaissé et paré, mais son voisin, le chevauché. Par suite de vieux errements encore très répandus, le maréchal est souvent enclin à opérer d’une façon contraire; il doit donc être mis en garde contre cette méprise.