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APLOMB TRANSVERSAL. — Vu de face, le cheval placé sur un sol horizontal et uni, le pied est d’aplomb lorsque la surface d’appui est, elle aussi, naturellement horizontale; dans ce cas, l’axe du sabot et du paturon sont dans le prolongement l’un de l’autre, et si le membre est vertical, les rayons osseux sont aussi dans le prolongement rectiligne l’un de l’autre (ssss1).

Dans le cas où le membre serait cagneux ou panard dans toute sa longueur ou seulement à partir du boulet, le pied est encore d’aplomb si le prolongement de son axe se confond avec celui de la partie déviée ou du membre tout entier. Pour s’en rendre compte, il faut se placer en face de la région de la pince et non en face de la tete.

Mais si l’axe du pied est dévié en dehors ou en dedans de l’axe du paturon, l’un des côtés du sabot est plus haut que l’autre; le pied n’est pas d’aplomb parce que son assiette n’est plus horizontale (ssss1 et 51).

Vu de derrière, le pied est d’aplomb, quand sa fente postérieure a la même direction que celle du paturon. Cette règle souffre cependant de nombreuses exceptions. On peut observer quelquefois, sur un pied déformé par l’encastelure, la déviation de la fente postérieure du sabot, sans que pour cela l’aplomb naturel du pied soit faussé. Dans la pratique l’ouvrier apprend rapidement à discerner les différents cas qui se présentent à lui, en prêtant un peu d’attention.

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