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De l’enfance de Poussin on ignore presque tout. La correspondance de l’artiste, conservée à la Bibliothèque Nationale, est muette sur cette première période de sa vie. S’il y fait quelques allusions à sa famille, c’est très brièvement et sans que rien permette de croire qu’il lui était très attaché.

On ne sait pas davantage où il fit ses premières études: il dut cependant recevoir une assez bonne instruction, ou tout au moins des rudiments assez complets pour l’époque et qu’il compléta plus tard lui-même. Les lettres dont nous parlons plus haut témoignent d’une certaine inaptitude au maniement de la langue, mais elles attestent un esprit cultivé et un savoir professionnel assez rare au XVIIe siècle. On peut en déduire que Poussin, studieux dès l’enfance, se forma tout seul par la lecture.

Un autre point demeuré obscur, c’est l’origine de sa vocation de peintre. Où le jeune paysan, fils de parents à peu près illettrés, prit-il le goût du dessin? On en est réduit aux conjectures. Un fait, cependant, demeure acquis: c’est qu’un peintre de Beauvais, nommé Quentin Varin, vint dans le Vexin normand en 1610 pour décorer l’église Notre-Dame du Grand-Andely, et que Nicolas Poussin, alors âgé de 16 ans, lui montra des dessins. Il avait donc, à cette époque-là, manifesté déjà son inclination pour l’art. Quoi qu’il en soit, Varin fut enchanté de de ses dispositions et lui donna des leçons.

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