Читать книгу Manuel du bon fermier: Cours théorique et pratique d'agriculture онлайн
5 страница из 15
Les dévastations politiques de ces temps de barbarie durent nécessairement ruiner par les fondemens l’art auquel l’homme fut appelé par son Créateur.
A ce régime de fer, d’ignorance et de superstition, succéda la civilisation, qui a soumis la postérité à l’obéissance aux lois de l’État.
Dès cette heureuse régénération, quelques nations se sont élevées, par leur industrie et leur force, au degré de lumière de celles qui les avaient précédées dans les siècles éloignés.
Le peuple Anglais, que son caractère, son industrie et ses lumières placent au premier rang des nations agricoles, n’a porté la culture de ses terres à ce haut degré de perfection, que par l’effet de ses belles institutions.
Si donc l’agriculture est le premier des arts, celui d’où dérivent toutes les ressources de l’État et de l’industrie nationale, pourquoi la laisser languir plus long-temps dans l’ignorance de la plus grande partie des principes qui doivent la diriger? Pourquoi ne pas établir des écoles à ce sujet? Nous en avons cependant beaucoup d’autres bien moins utiles.