Читать книгу Manuel du bon fermier: Cours théorique et pratique d'agriculture онлайн

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N’est-il pas nécessaire que celui qui se livre à l’intérêt commun de la société, connaisse 1.° les premiers élémens de son art? qu’il sache que c’est par l’air que toutes les plantes reçoivent leur principe de vie; que les tiges, les feuilles et les racines même sont soumises aux influences de l’atmosphère; que chacune de ces parties sont autant de suçoirs par lesquels il s’introduit, en y déposant ses sucs génératifs? 2.° Que c’est à l’humidité combinée avec la chaleur que les plantes doivent leur développement? 3.° Que les émanations solaires donnent la vie à tous les corps, en faisant fermenter les principes végétatifs qui résident dans la terre et dans l’eau? 4.° Que c’est encore à cet astre que toutes les plantes doivent le jeu admirable de la séve? 5.° Ne doit-il pas savoir aussi que les émanations solaires ne sont pas les seules qui concourent à la végétation; qu’il en est encore une autre douce et bénigne, qui s’exhale des entrailles de la terre, qui agit perpétuellement, qui tient toutes les racines dans un état de dilatation propre à se laisser pénétrer par les sucs terrestres? 6.° Qu’il sache encore que, dans le temps des frimats, où la nature paraît avoir oublié ses sujets, c’est alors que cette douce transpiration entretient les racines dans l’état de vie qu’elle communique à la tige? 7.° Qu’il sache enfin que l’intelligence humaine permet de diriger les effets que produit la combinaison de ces quatre élémens, dans lesquels, suivant les nouvelles découvertes, un grand nombre d’autres se confondent?

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