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«pour mon fils.»

LE PRINCE LUCIEN prend la parole:

— Il s’agit, dit-il, d’éviter la guerre civile; de savoir si la France est une nation indépendante, une nation libre. L’Empereur est mort,, vive l’Empereur! L’Empereur a abdiqué, vive l’Empereur! Il ne peut y avoir d’interruption entre l’Empereur qui meurt ou qui abdique, et son successeur. Telle est la maxime sur laquelle repose une monarchie constitutionnelle. Toute interruption est anarchie.

Je demande qu’en conformité de l’acte additionnel qui vient d’être sanctionné pour la seconde fois par le vœu de la Chambre des pairs et de celle des représentants, la Chambre des pairs qui a juré fidélité à l’Empereur et aux constitutions, qui, naguère, dans le Champ de Mai, à la face de la France et de l’Europe entière, les a proclamés, la Chambre des pairs sans délibération, par un mouvement spontané et unanime, déclare devant le peuple français et les étrangers qu’elle reconnaît Napoléon II comme Empereur des Français. J’en donne le premier l’exemple, et lui jure fidélité : si une minorité factieuse voulait attenter à la dynastie et à la constitution, ce n’est pas dans la Chambre des pairs que l’on trouverait des traîtres; ce n’est pas dans la Chambre des pairs, qui a donné l’exemple du dévouement, que les factieux trouveraient un appui.

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