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Plusieurs voix. — Appuyé.
M. LE COMTE DE PONTÉCOULANT. — Il m’est pénible, Messieurs, d’avoir à proposer une opinion contraire à celle du préopinant.
Ce que je n’aurais pas dit dans la prospérité de l’Empereur, je le dis aujourd’hui que l’adversité l’a frappé. Napoléon est mon bienfaiteur, je lui dois tout. Je lui suis resté fidèle jusqu’au moment où il me délie de mes serments, et ma reconnaissance de ses bienfaits m’y (sic) tiendra toujours lié jusqu’à mon dernier soupir.
Mais on nous propose le contraire de ce qui est l’usage d’une Assemblée délibérante. Si j’ai bien entendu, on veut nous faire adopter une proposition sans délibération.
Mais, je le demande au Prince, à quel titre parle-t-il dans cette Chambre? Est-il Français? Je ne le reconnais pas comme tel. Sans doute, je le trouve Français par ses sentiments, ses talents, par les services qu’il a rendus à la liberté, à l’indépendance nationale. Je veux bien l’adopter pour Français; mais lui qui invoque la Constitution n’a point de titre constitutionnel. Il est prince romain, et Rome ne fait plus partie du territoire français.