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On nous parle de minorité factieuse. Où est-elle, cette minorité factieuse? Sommes-nous des factieux, nous qui voulons la paix? Je suis loin de croire que ce serait une minorité qui repousserait une résolution qui fermerait la porte à toute négociation, et qui tendrait à nous faire reconnaître pour souverain un individu qui ne réside pas en France.

Je demande la discussion ou l’ordre du jour.

M. LE PRINCE LUCIEN. — Si je ne suis pas Français à vos yeux, je le suis aux yeux de la nation entière.

Du moment où Napoléon a abdiqué, son fils lui a succédé.

Il n’y a pas de délibération à prendre, mais une simple déclaration à faire. L’Empereur a abdiqué en faveur de son fils. Nous avons accepté son sacrifice. Faut-il aujourd’hui lui en faire perdre le fruit? Nous ne demandons pas l’avis des étrangers. En reconnaissant Napoléon II, nous faisons ce que nous devons faire, nous appelons au trône celui que la Constitution et la volonté du peuple y appellent.

Dans une très belle étude sur deux romans de Lucien Bonaparte, publiée par M. Frédéric Masson dans la splendide revue illustrée les Lettres et les arts (août 1887), étude où l’auteur rend, du reste, pleine justice au caractère et aux qualités d’esprit et de cœur du frère de l’Empereur, nous lisons les lignes suivantes:

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