Читать книгу Bataille d'âmes онлайн
61 страница из 113
--C'est ici que tu caches ta vertu? demanda le fâcheux.
--Est-ce ici que tu voudrais cacher tes vices, toi? répliqua Zidore, avec un rire forcé.
Il ajouta:
--Tu vas m'aider à mettre ces choses dans le hangar.
Il parlait des pièces de fer pour le moulin. Le petit garçon vint dételer le cheval et l'envoya en liberté dans la prairie. Les deux hommes entrèrent.
--C'est un ami de la ville, dit Zidore à sa femme, en montrant sont compagnon.
Madame Tourteau salua et répondit:
--Ceux que tu amènes ici sont toujours les bienvenus.
Elle savait le contraire. Il n'invitait jamais de bon gré. Il n'offrait l'hospitalité qu'à son corps défendant. Et cet ami ne s'en retournerait pas dans la soirée. Il allait passer la nuit ici, souper aujourd'hui, déjeuner demain... et qui sait?... Mais il finirait bien par s'apercevoir que sa présence est fort gênante.
Elle continua à vaquer à ses occupations. Zidore passa près d'elle.
--Pas plus que de coutume sur la table, fit-il d'une voix presque menaçante.
Au souper, il n'y avait qu'une soupe aux pois, le reste du midi, du pain assez dur et du lait sans crème.