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Si le charme des illusions ne s’était pas éteint pour moi, si le bonheur m’apparaissait encore comme ces aubes de printemps qu’on admire à genoux, belles de parfums et de rayons.

Oh! ce ne serait pas dans les villes que je puiserais ma félicité, la félicité telle que je la rêve; ce ne serait point parmi les hommes que je chercherais l’atmosphère qui convient à ma poitrine....

Montrez-moi plutôt un horizon immense où s’égarent de blanches nuées, où des clochers solitaires étincèlent au soleil couchant.

Que je choisisse là un asile selon mon cœur: quelque pauvre chaumière perdue au fond des bois, comme un nid dans les mousses, et à l’entour, un petit nombre de saules inclinés vers le ruisseau.

Plus loin une prairie bien verte, bien silencieuse, environnée d’arbres sombres, et par-dessus tout, un ciel bleuâtre.

Et c’est-là que je voudrais vivre et mourir!

Mais j’aurais encore autre chose à demander à la terre; ce ne serait point une vaine opulence, elle sied mal dans les hameaux.... seulement une femme, un ange....

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