Читать книгу Traité complet des haras, et moyens d'améliorer et de multiplier les chevaux en France. Suivi de plusieurs mémoires couronnés par la société centrale et royale d'agriculture онлайн

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Cette direction des cordes, suivant deux lignes parallèles ou se croisant sous le ventre en diagonale, offre, dans l’un et l’autre cas, des inconvéniens qu’il est bien difficile d’éviter.

Dans le premier, la poulinière, en se défendant, porte ses deux jambes de derrière du même côté ; alors elles se trouvent retenues dans cette position par une seule corde, et la chute de la jument est inévitable si elle n’a pas l’adresse de dégager le membre qui a passé pardessus la corde.

Dans le second cas, l’étalon, en se retirant, fait glisser les jambes de devant, lorsqu’il cherche à opérer son appui sur le sol, entre le corps de la poulinière et les deux cordes parallèles. Le paturon se trouve souvent arrêté par le point d’union de la corde avec l’entrave; il cherche brusquement à se dégager, et une distension violente du boulet et des articulations inférieures est la suite des efforts auxquels il se livre, de concert avec la jument, pour rompre les liens qui les unissent.

On évite les dangers que je viens de signaler, en se servant, pour entraver les jumens, du mode adopté dans un grand nombre de nos établissemens. Les entraves n’agissent que sur les membres; elles consistent en deux fortes lanières de cuir double et bien piqué, qui portent, à chaque extrémité, un anneau à l’un desquels est attachée une corde que l’on fait glisser dans l’anneau de fer correspondant, pour embrasser le paturon postérieur. Dès que l’entrave est placée, on tend la corde jusqu’à l’avant-bras et on l’arrête au-dessus du genou par une large courroie qui étreint ce rayon du membre thorachique; elle est fixée, par deux ou trois bouclereaux, sur la face externe de la jambe.

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