Читать книгу Traité complet des haras, et moyens d'améliorer et de multiplier les chevaux en France. Suivi de plusieurs mémoires couronnés par la société centrale et royale d'agriculture онлайн

82 страница из 189

La dépense de ces agens serait peu considérable, puisque leurs fonctions se borneraient à la recherche des chevaux qui affluent à Constantinople et au Caire, sans aucuns frais de déplacement, et qu’ils pourraient être utiles sous d’autres rapports à la légation et au consulat auxquels ils seraient attachés.

Après les arabes, les chevaux de la Perse et du Kurdistan sont ceux que nous devons rechercher pour nos haras; les barbes ne viennent qu’en troisième ligne. L’ancienne race limousine avait été principalement greffée par ces chevaux qui lui avaient communiqué une partie de leurs qualités et de leurs défauts.

Les turcs, qui sont d’origine arabe, persanne, tartare, conviendraient très-bien à nos jumens de deuxième et troisième classes.

Quant aux chevaux de l’Europe, je crois que nous devons y renoncer, en faisant cependant exception des chevaux anglais qui, saturés de sang arabe et employés en Normandie, en Bretagne et en Poitou, ne peuvent que hâter la régénération de ces races, jusqu’à l’époque où nous serons assez riches de notre propre fonds pour y substituer les descendans d’arabes naturalisés français.

Правообладателям