Читать книгу L'Académie nationale des sciences, belles-lettres et arts de Lyon. Compte rendu, discours, mémoires divers онлайн

35 страница из 121

Pourquoi faut-il qu’au moment où nous en retraçons le récit, un sentiment douloureux vienne se mêler aux souvenirs de réjouissance de cette solennité ?

Six mois plus tard, le 25 novembre, la mort frappait brusquement, au milieu des siens et dans toute la plénitude de ses facultés, celui qui, après l’avoir préparée avec tant de zèle, l’avait présidée avec un si grand éclat.

Les funérailles de M. Ollier, présidées par Son Éminence le cardinal Coullié, membre associé de l’Académie, eurent le caractère d’un vrai deuil public, et l’imposante manifestation de la foule immense qui suivit son cercueil, témoigna, au grand jour, de la grande place qu’il occupait dans notre cité.

Ce jour-là, il parut à tous que les fêtes du Centenaire avaient été comme le couronnement de sa brillante carrière, et l’apothéose de sa haute renommée.

Et ce qui le confirme, c’est que, par une coïncidence touchante, il avait, de sa propre main, inscrit au-dessus de sa signature, la date du 28 mai 1900, c’est-à-dire de la veille même des fêtes du Centenaire, sur le portrait qu’il a laissé à l’Académie, et qui, par un hommage pieux rendu à sa mémoire, a été reproduit en tête de ce volume, pour rappeler, plus tard, à ceux qui ne l’auront pas connu, les traits de l’un des plus grands chirurgiens du XIXe siècle.

Правообладателям