Читать книгу L'Académie nationale des sciences, belles-lettres et arts de Lyon. Compte rendu, discours, mémoires divers онлайн

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Je remercie aussi les membres des Sociétés savantes de Lyon, les membres des Académies et Sociétés savantes des régions voisines, qui ont bien voulu se joindre à nous dans cette solennelle circonstance. Le concours de toutes ces sympathies justifie l’importance que nous avons attachée à la commémoration des deux premiers siècles de notre Académie qui a rendu, durant toute cette période, de continuels services à la cité et à la région lyonnaises.

Ces services ont été de tout temps reconnus et encouragés par les représentants du pouvoir central et les autorités municipales, quel que soit le nom qu’elles aient porté depuis deux siècles, et nous sommes heureux de voir ces traditions se continuer de nos jours. Aussi saluons-nous avec respect tous les représentants des pouvoirs publics en les remerciant de l’appui moral qu’ils nous font l’honneur de nous apporter aujourd’hui.

Il y aura demain deux cents ans que l’Académie de Lyon a été fondée. Elle tint sa première séance le 3o mai 1700, chez un de ses membres, Falconnet, qui exerçait la médecine à Lyon, et devait, sept ans après, se fixer à Paris et siéger à l’Académie des inscriptions. Brossette, l’ami et le correspondant de Boileau, fut le premier secrétaire de l’Académie, qui n’était, au début, composée que de sept membres. Ses premières réunions furent consacrées à discuter la célèbre démonstration cartésienne de l’existence de Dieu.

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