Читать книгу L'Académie nationale des sciences, belles-lettres et arts de Lyon. Compte rendu, discours, mémoires divers онлайн

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Si ces débuts furent modestes, l’Académie ne tarda pas à grandir. Elle attira bientôt à elle les hommes les plus éminents de la cité, soit dans les sciences, soit dans les lettres, et, quelques années après, en 1724, par le fait de la protection active des Villeroy, du gouverneur d’abord et du cardinal ensuite, elle reçut des lettres patentes du Roi qui lui donnèrent une existence légale.

A l’occasion de son deuxième Centenaire, et pour dresser le bilan des efforts qu’elle a faits et des services qu’elle a rendus, l’Académie a demandé à ses différentes sections un rapport sur ce qu’elle a produit elle-même, par le travail de ses membres, ou fait produire autour d’elle, grâce aux travaux suscités par ses concours, dans ces deux premiers siècles.

La classe des Sciences a eu pour interprètes MM. Léger, Locard et J. Teissier. MM. Bleton, Rougier et Pariset ont rendu compte des travaux accomplis par la classe des Lettres. M. Sainte-Marie Perrin s’est chargé de la section des Beaux-Arts. Ces remarquables rapports, réunis dans un volume qui a pu être distribué aujourd’hui même, sont précédés d’une introduction sur l’origine de l’Académie, par notre secrétaire général pour la classe des Lettres, M. Vachez. Ils forment un tableau assez complet, quoique nécessairement très abrégé de l’histoire de notre Compagnie.

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