Читать книгу L'Académie nationale des sciences, belles-lettres et arts de Lyon. Compte rendu, discours, mémoires divers онлайн

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Jouffroy voulut aller à Paris refaire ses expériences et perfectionner son œuvre, mais là il n’éprouva que des déboires dus à l’hostilité des uns ou à l’indifférence des autres.

La Révolution et les guerres de l’Empire interrompirent les recherches de Jouffroy; il les reprit plus tard, mais alors il était trop âgé et surtout trop ruiné pour les mener à bien. Presque oublié par ses contemporains, il mourut en 1832, à l’Hôtel des invalides, sans avoir eu la joie suprême de connaître les revendications qu’Arago et Cauchy allaient bientôt faire en sa faveur, en réclamant pour lui la gloire d’avoir donné le premier la démonstration pratique de la navigation à vapeur.

Jouffroy n’était pas né à Lyon, mais il était devenu lyonnais par son mariage et le séjour prolongé qu’il fit dans notre ville. C’est à Lyon et par des mains lyonnaises qu’il avait fait construire son pyroscaphe; c’est de nos quais qu’il l’avait fait partir. Sa gloire ne doit donc pas nous être indifférente. Aussi l’Académie avait-elle demandé, il y a trente-cinq ans, qu’un monument fût élevé en son honneur.

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