Читать книгу L'Académie nationale des sciences, belles-lettres et arts de Lyon. Compte rendu, discours, mémoires divers онлайн
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Il est vrai que Plutus est au rang de vos dieux.
Ailleurs il est aveugle, il a pour vous des yeux,
Il n’était autrefois que Dieu de la Richesse,
Vous en faites le Dieu des Arts.
J’ai vu couler dans vos remparts
Les ondes du Pactole et les eaux du Permesse...
Jusqu’en 1758, l’Académie n’était encore que l’Académie des Sciences et Belles-Lettres. L’Académie des Beaux-Arts, établie cependant en même temps, par les lettres patentes de 1724, en était restée distincte. Mais, dès 1758, les deux Académies furent réunies sous le nom d’Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Lyon, nom qu’elle porte encore aujourd’hui.
La seconde moitié du XVIIIe siècle fut la période la plus brillante du premier siècle de notre Compagnie. Son activité s’étendit dans toutes les directions, dans les sciences, dans les lettres, dans les arts. Elle ne resta étrangère à aucune des questions scientifiques dont les applications touchaient aux intérêts de la cité.
Les questions d’hygiène publique et de médecine y tiennent souvent le premier rang, mais les questions de chimie et de technique industrielles, l’invention ou le perfectionnement des procédés de fabrication, les questions d’agronomie et de statistique agricole, les questions d’économie politique, que Quesnay avait depuis longtemps déjà soulevées dans le milieu lyonnais (commerce, transports, douanes), toutes les questions en un mot qui intéressaient la richesse de notre pays furent l’objet des préoccupations constantes de l’Académie. L’histoire et l’archéologie locale furent aussi l’objet de ses recherches et le sujet de ses prix.