Читать книгу L'Académie nationale des sciences, belles-lettres et arts de Lyon. Compte rendu, discours, mémoires divers онлайн

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Dès ses premières années, avant même sa consécration par l’autorité royale, et sans avoir les ressources de la publicité que la Presse nous fournit si abondamment aujourd’hui, l’Académie rayonnait au dehors, et tous les hommes de lettres et savants étrangers, qui passaient à Lyon, tenaient à honneur d’être admis à ses assemblées.

Bientôt elle s’adjoignit des membres associés, et parmi ceux qui réclamèrent cet honneur, nous trouvons Louis Racine, Quesnay, Vaucanson, Voltaire, La Condamine, Maupertuis, Le Cat, Daubenton, Pequet, Condillac, Guitton de Morveau, Ducis, Montgolfier, La Harpe, Saussure, Buffon, Franklin, Monge, Chaptal, et beaucoup d’autres savants ou littérateurs de la fin du dernier siècle. Buffon fut le premier qui reçut l’association sans en avoir fait la demande. Il est vrai que l’illustre naturaliste venait de recevoir le même honneur de l’Académie française, dont il avait été nommé membre sans avoir fait de visites, et même, disait-il, sans y penser.

Voltaire, qui s’était soumis à la formalité nécessaire, tint beaucoup à se faire recevoir en séance publique. Nommé associé en 1745, il écrivait, peu de temps après, à Bollioud-Mermet, secrétaire de l’Académie: «Je vois que bientôt Lyon sera plus connu dans l’Europe par ses Académies que par ses manufactures. Vous redoublez l’envie que j’ai de me faire recevoir.»

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