Читать книгу L'Académie nationale des sciences, belles-lettres et arts de Lyon. Compte rendu, discours, mémoires divers онлайн

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Pour encourager les perfectionnements de l’invention dont elle venait d’être témoin, l’Académie fonda un prix de 1200 livres pour celui qui trouverait le moyen de diriger les ballons. Cent mémoires environ répondirent à cet appel, mais le prix ne fut pas décerné, pas plus du reste que n’ont été décernés les prix analogues proposés depuis cent ans.

Grâce aux fondations Christin et Adamoli, et grâce à la libéralité de ses membres, l’Académie était à même de mettre au concours des prix importants. La liste de ceux qu’elle a proposés dans cette période, pour des questions d’hygiène, d’économie politique, d’art industriel, montre avec quel souci du bien public elle remplissait sa mission.

Les questions philosophiques, morales et politiques qui préoccupaient tous les esprits, surtout dans le dernier tiers du XVIIIe siècle, furent souvent l’objet des discussions et des concours de l’Académie. L’auteur de l’Histoire philosophique des deux Indes, l’abbé Raynal, nommé membre associé, fut reçu avec la plus grande solennité, et sa réception, sans faire oublier celle de Voltaire, provoqua un véritable enthousiasme parmi ses confrères. Il témoigna sa reconnaissance à l’Académie en fondant un prix sur la question suivante:

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