Читать книгу L'Académie nationale des sciences, belles-lettres et arts de Lyon. Compte rendu, discours, mémoires divers онлайн

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Elle avait continué, jusqu’à la veille de sa suppression, à s’occuper des intérêts publics. Elle discutait encore le 6 août la valeur de plusieurs procédés industriels et le meilleur moyen de panser les blessures par armes de guerre. A la fin de cette année, elle devait distribuer plusieurs prix intéressant particulièrement la ville de Lyon et la région lyonnaise.

Ainsi finit le premier siècle de notre Académie. Les dernières séances ne comptaient pas beaucoup de membres présents. Les événements les avaient déjà dispersés.

Après une interruption de sept années, l’Académie fut reconstituée, sous le nom d’Athénée, par un arrêté de M. Verninac, préfet du Rhône, à la date du 24 messidor, an VIII de la République.

La première séance de l’Athénée eut lieu le 13 juillet 1800. Les survivants de l’ancienne Académie furent tous rappelés. On compléta le nombre réglementaire par des annexions nouvelles, et la Compagnie put fonctionner immédiatement.

Au moment de sa réorganisation, l’Académie eut un rôle important à remplir. Il s’agissait de rétablir, de rassembler, de restaurer les instruments de travail dispersés un peu partout par la tourmente révolutionnaire: les livres, les manuscrits, les tableaux et tout ce qui restait des collections de physique et d’histoire naturelle. Notre compagnie se mit à la disposition des autorités, et contribua à sauver du naufrage beaucoup de richesses que nous sommes heureux de posséder aujourd’hui.

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