Читать книгу L'Académie nationale des sciences, belles-lettres et arts de Lyon. Compte rendu, discours, mémoires divers онлайн

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Parmi les services que l’Académie a rendus à la ville de Lyon, pendant cette période, il en est un que je ne puis me dispenser de rappeler. C’est grâce à notre Compagnie que l’école La Martinière a pu être organisée d’après les idées fondamentales qui la régissent encore aujourd’hui. Désignés expressément dans le testament du major Martin pour déterminer «la meilleure institution qui pût être constamment soutenue par l’intérêt de la somme léguée», les Académiciens se mirent à l’œuvre à partir de 1803 pour exécuter les volontés du testateur. Ils rencontrèrent les plus grandes difficultés, soit pour faire adopter leur plan d’organisation par l’autorité municipale, soit pour recouvrer l’héritage. En 1816, deux de ses membres (Camille Jordan et Regny) durent se transporter à Londres et discuter longtemps avec le Gouvernement anglais pour obtenir la délivrance du legs en capital et en intérêts.

Ce fut seulement en 1831 que l’organisation définitive de La Martinière fut fixée par une ordonnance royale qui chargea l’Académie d’indiquer la nature des études, le nombre des professeurs et maîtres, les conditions d’admission des élèves et le régime intérieur de l’École.

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