Читать книгу L'Académie nationale des sciences, belles-lettres et arts de Lyon. Compte rendu, discours, mémoires divers онлайн

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Dans les sciences naturelles, parmi les savants distingués qui les ont cultivées à cette époque, et au nombre desquels je m’empresse de citer Jourdan et Mulsant, un nom mérite tout particulièrement d’être mis en lumière: c’est celui de Fournet. Par l’importance et le nombre de ses travaux en géologie, en minéralogie et en paléontologie, Fournet s’est placé au premier rang des savants de son époque. Il a vécu plus de quarante ans à Lyon. C’est dans les régions voisines, dans nos montagnes du Lyonnais, dans les Alpes, dans les Cévennes, qu’il a fait ses patientes recherches, qui lui ont permis de formuler des lois qu’on désigne encore sous le nom de Lois de Fournet. C’était non seulement un bon et sagace observateur; c’était un de ces esprits généralisateurs voyant de haut et sachant grouper dans des synthèses fécondes les faits nombreux qu’ils ont eu la patience de recueillir.

Dans un autre ordre d’idées, j’ai hâte de vous rappeler un nom depuis longtemps cher à l’Académie. C’est celui de Laprade, de notre illustre poète lyonnais, qui a toujours vécu parmi nous, même quand il eut été brutalement privé de sa chaire universitaire, à la suite d’une satire qui nous paraîtrait bien pâle aujourd’hui.

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