Читать книгу L'Académie nationale des sciences, belles-lettres et arts de Lyon. Compte rendu, discours, mémoires divers онлайн

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L’archéologie a perdu récemment un de ses plus éminents représentants en la personne d’Allmer. Ce savant modeste, était arrivé seul, par ses propres forces, à une situation scientifique exceptionnelle, dans le domaine de l’épigraphie et de l’archéologie. Ses travaux sur Vienne et sur Lyon, ses découvertes sur le passé de ces deux villes l’avaient mis au premier rang parmi les hommes qui ont reconstitué sur des bases solides l’histoire ancienne de notre région.

Mais je m’arrête; en m’étendant plus longuement je risquerais d’empiéter sur un terrain qui m’est naturellement interdit. Je ne puis parler des travaux des membres actuels de l’Académie: ce serait une tâche délicate, et je dois ajouter un travail inutile, car tout le monde connaît dans notre cité la valeur de leurs travaux et l’importance de leurs services. C’est à d’autres qu’il incombera un jour de les rappeler et de les mettre en lumière.

Ce que j’ai dû faire ressortir, c’est que le deuxième siècle de notre Académie n’avait été en rien inférieur au premier, que l’activité de notre Compagnie avait été toujours en grandissant, et que sa suppression en 1793 n’avait pas stérilisé les germes féconds qu’un premier siècle avait laborieusement préparés.

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