Читать книгу L'Académie nationale des sciences, belles-lettres et arts de Lyon. Compte rendu, discours, mémoires divers онлайн
61 страница из 121
Lorsqu’elle fut reconstituée en 1800, le nombre des membres ordinaires fut porté à quarante-cinq. En 1847, il fut augmenté encore et fixé à cinquante-deux.
Nous en sommes toujours à ce nombre, et cependant, depuis 1847, les conditions de la culture littéraire et scientifique ont complètement changé. La fondation de notre Université, qui est de plus en plus prospère et qui prend une part de plus en plus active au travail national, l’installation dans les Facultés, à l’Ecole vétérinaire, de nombreux laboratoires où toutes les recherches et toutes les expérimentations sont possibles; la création des Facultés libres, la fondation de nouvelles Sociétés savantes ont tellement augmenté le nombre des hommes qui se livrent à la culture des sciences et des lettres, que nous ne pouvons nous adjoindre tous ceux que nous serions heureux de faire entrer dans nos rangs.
Plusieurs esprits, sages et progressifs à la fois, se sont déjà occupés de cette importante question, et nous chercherons à la résoudre, dans le plus grand intérêt de l’Académie, pour augmenter sa force et accroître ses moyens d’action.