Читать книгу L'Académie nationale des sciences, belles-lettres et arts de Lyon. Compte rendu, discours, mémoires divers онлайн

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Notre Compagnie eut le bonheur d’inaugurer son second siècle par les travaux de ce génie universel. Appelé peu de temps après, à vivre à Paris, Ampère n’oublia jamais l’Académie de Lyon, et profita de toutes les circonstances qui lui permirent d’assister à ses séances et de prendre part à ses travaux.

L’Académie fut de plus en plus prospère dans la première moitié du XIXe siècle. On peut dire que tous ceux de nos compatriotes qui cultivaient les sciences, les lettres et les arts, briguèrent ses suffrages. Les noms de ceux qui y furent admis constituent dans cette période le livre d’or de la cité. D’autres Sociétés scientifiques et littéraires s’étaient déjà reconstituées, et c’est dans leur sein que l’Académie se recrutait le plus souvent; mais en dehors de ces centres où se préparaient naturellement les futurs académiciens, les hommes politiques, les administrateurs de la cité tenaient à honneur de figurer parmi ses membres, sur la liste desquels on lisait les noms de Camille Jordan, de Prunelle, de Terme et de Sauzet.

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