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Louis, qui désirait avoir sa cathédrale, chargea Léonard de mettre d’accord les ingénieurs et les architectes, ânes savants de son congrès. Léonard obéit, et par sa bonne grâce, autant que par l’autorité de son savoir en mathématiques appliquées, il les contraignit d’aboutir à une conclusion.

Pour se délasser de son labeur et de ses plaisirs, Léonard confectionnait de petits ouvrages de sculpture, bustes de vieillards, figures de Christ ou de Madone Nous ne pouvons Malheureusement en parler que d’après Lomazzo, qui possédait «une petite tête en terre du Christ enfant, dans laquelle on voit la simplicité et la pureté de l’enfance accompagnées d’un je ne sais quoi de sage, d’intelligent et de majestueux.»

Aujourd’hui, nous considérons en Léonard surtout le peintre; de son temps, c’est comme sculpteur qu’on l’appréciait le plus. Lui-même, pour immortaliser son nom, comptait sur le monument équestre de François Sforza. Il avait entrepris cet ouvrage peu de temps après son arrivée à la cour de Milan; il le maintint pendant seize années sur le chantier. Pour cette statue qu’il rêvait colossale, il demanda cent mille livres de bronze. Dans les esquisses qui nous en ont été léguées, on voit François Sforza à cheval sous un portique. Le cavalier en armure, et dont une toque coiffe la tête, tient en sa main droite, appuyée en arrière sur la selle, le bâton de commandement.

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