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«Si vous prenez garde aux salissures d’un vieux mur, aux bigarrures de certaines pierres jaspées, il pourra s’y rencontrer des représentations de divers paysages, des confusions de batailles, des airs de têtes et de figures étranges, des habillements capricieux...»

Il a trop, avec ses fines qualités de psychologue qui craint le ridicule, mesuré les limites de l’ambition pour ne pas recommander de se Préserver comme d’une maladie de tout ce qui excède les forces humaines;

«Qui ne peut ce qu’il veut, doit vouloir ce qu’il peut... Il n’est pas non plus avantageux de vouloir tout ce qu’on Peut, car souvent ce qui nous paraît doux finit par devenir amer, et j’ai pleuré Parfois ce que j’ai désiré, parce que je l’avais obtenu.»

Insatiable esprit qui souffrait de désirer trop de beauté, et qui dans l’inquiète d’avoir mal dirigé son effort. éprouvait comme un remords d’avoir, par l’exécution d’une œuvre, trahi sa pensée.

Étude de statue équestre.


Les intentions et les croyances de Léonard ne se révèlent pas tout entières dans ses traités ni dans ses vers. Néanmoins, il ne sort de ses livres que des connaissances supérieures, capables de développer la vertu et la souplesse d’une intelligence, d’améliorer les ressources du métier, expérimentées par les maîtres. En lui, tout s’appliquait à être nouveau. Il ne pouvait rien faire comme personne. Ainsi, Luca Pacioli nous apprend que, positivement, il était gaucher. Vasari déclare qu’il écrivait de la main gauche, et l’inspection de ses dessins prouve bien que c’est, en effet, de la main gauche qu’il travaillait. Il commençait par la droite, à rebours par conséquent, selon la manière des Orientaux: il est presque impossible de lire son écriture autrement que dans un miroir.

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