Читать книгу Léonard de Vinci: 47 gravures et portraits онлайн

29 страница из 38

A plusieurs reprises, dans le Traité de la Peinture, il mentionne les ouvrages qu’il avait déjà rédigés et ceux qu’il tenait en projet. Par exemple, le Traité de la lumière et des ombres, dont le manuscrit nous reste. Dans un inachevé Traité du mouvement local, il s’occupe du repos, du mouvement et de la pondération du corps humain. Il commence un ouvrage qui devait résumer toutes ses idées d’artiste et dominer sa méthode: De la théorie et de la pratique. Il parle encore d’un Traité des mouvements de l’homme, puis d’un autre, dont nous possédons un fragment, où il donne les mesures de la tête, les Proportions du corps humain.

Cette «divine proportion», selon ses termes, des différentes parties du corps humain l’a toujours et profondément préoccupé. Avec l’humilité touchante du véritable artiste, que dévore à toute heure le désir de l’absolu et du beau, il confesse qu’il a, par ses efforts, par ses œuvres, cherché la perfection de l’art, sans la rencontrer jamais. Sur sa demande sans doute, le Poète Platino Piatto lui composa une épitaphe, qui indique bien la ferveur de son âme dans la religion de l’art et la confusion de son esprit devant l’impuissance de ses moyens matériels. «Admirateur des anciens, leur élève reconnaissant, une seule chose m’a manqué, leur science des proportions. J’ai fait ce que j’ai pu. Que la postérité me pardonne!...»

Правообладателям