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Quelles matières d’enseignement donnait-on dans cette académie? Il est difficile de l’indiquer d’une façon précise. Léonard, à ce qu’il semble, s’y était pleinement consacré. Un grand nombre de ses manuscrits de cette époque, rédigés sous forme de notes, permettent de penser qu’ils étaient plutôt destinés à des leçons publiques qu’à des ouvrages. Léonard, s’il n’était pas l’unique professeur, en était au moins le principal. On peut, en tout cas, affirmer, sans aucun risque d’erreur, d’après ces manuscrits, que les matières enseignées comprenaient l’universalité des sciences qui soutiennent ou éclairent les beaux-arts, c’est-à-dire tout, d’après l’opinion du Vinci lui-même, tout des sciences et des belles-lettres, à l’exception de la théologie, de la philosophie et du droit.

Il recueillit le fond de son enseignement dans le Traité de la Peinture, le plus considérable de ses ouvrages, le seul qui ait été publié en son entier. Ce ne fut que pour commenter ou développer les principaux sujets de ce livre qu’il ébaucha d’autres traités spéciaux, dont certains manuscrits sont perdus, tandis que d’autres sont conservés à Paris, à Milan et à Londres.

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