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En 1493, après le mariage de Louis avec Béatrix d’Esté, Léonard découvrit enfin sa statue. Ce fut, parmi les seigneurs, dans le peuple, un cri d’admiration. Mais l’artiste, toujours inquiet, hésita, selon la tradition, à la livrer à la fonte. Cependant, Luca Pacioli affirme qu’elle fut parfaitement fondue, qu’elle pesait deux cent mille livres et qu’elle mesurait douze brasses de hauteur, c’est-à-dire un peu plus de sept mètres. Si, en tout cas, la tradition se trompe, lorsqu’elle prétend que les arbalétriers de Louis XII l’ont mise en pièces, il est certain que rien ne reste aujourd’hui de cette statue colossale. D’après une lettre d’Hercule I d’Esté à Jean Valle, son résident à Milan, elle existait encore le 19 septembre 1501. Mais, à présent, nous ne possédons plus que les dessins de la collection de Windsor qui s’y rapportent, les croquis de cavaliers décrits par Vallardi d’après une gravure que l’on attribue à Léonard, le beau manuscrit de la Bibliothèque nationale de Paris (ancien fonds), petit in-folio, n° 9941, qui donne une idée assez complète de l’ouvrage, et une étude d’homme à cheval dessinée à la sanguine et qui rappelle la miniature du manuscrit de Paris.

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