Читать книгу La bonne mère онлайн

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MadameRichard la croyait avec son père; mais les soins du ménage l’appelaient partout où il y avait une surveillance à exercer. Elle passa par hasard à l’endroit où la désolée Alice faisait entendre ses gémissements, tandis que ses yeux étaient noyés dans les pleurs.

— Mon Dieu! qu’as-tu? s’écria la bonne dame, prête à pleurer elle-même sans connaître le sujet d’un chagrin si violent.

— Oh! ma chère amie...Ma chère amie... Et Alice sanglotait si fort, que c’est avec une peine extrême qu’elle put articuler: Je vais avoir une belle-mère!!!

La stupéfaction de madame Richard la rendit muette à son tour, elle ne put que porter ses bras au dessus de sa tête en signe de désespoir. Puis, lorsqu’elle eut recouvré la parole, elle fit de tels hélas! qu’Alice se trouva encore plus malheureuse qu’elle ne l’avait pensé d’abord.

L’heure du déjeûner les surprit toutes deux à la même place sans qu’elles eussent trouvé un bon côté dans le grand changement dont elles étaient menacées. Si madame Richard s’affligeait pour le compte d’Alice, le retour qu’elle faisait sur elle-même n’était pas moins douloureux. Il était donc vrai, il lui faudrait obéir à une maîtresse! Et quelle maîtresse encore? jeune, sans doute, imbue des idées nouvelles, et grande dame par dessus tout.

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