Читать книгу Les conséquences d'une faute онлайн

9 страница из 17

«Cher monsieur, c’est une traduction faite par vous-même, sinon signée par vous, que je désire et que j’espère. Puisque vous vous récusez, en prétendant ne savoir ni le russe, ni l’allemand, ni sans doute le polonais, je vous mets en demeure de me rendre un service, dont je vous saurai un gré inlini, et je vous envoie la première partie d’un roman, écrit en anglais, dont le titre doit être traduit ainsi:Aqui la faute? Tout le monde sait l’anglais, et vous ne pourrez plus me reefuser de faire la traduction de cet ouvrage, que j’avais commencé il y a deux ans dans un voyage à Londres et que je vais achever, à la hâte, pour vous en faire parvenir la fin. Je veux que vous soyez non seulement mon traducteur en France, mais mon éditeur; je veux que mon premier livre paraisse en français, sous vos auspices: c’est plus qu’un désir, c’est une volonté, c’est un caprice, si vous voulez. Volonté et caprice, n’est-ce pas la même chose pour une femme? Il y a promesse do vous à moi. Il y a un traité entre nous. Je vous dirai en confidence, que c’est en lisant vos livres et en les traduisant dans les différentes langues qui me sont plus ou moins familières, que je me suis essayée à écrire aussi en français. Je vous envoie deux échantillons de ces essais, qui sont encore loin de me satisfaire, deux nouvelles: Une simple histoire et la Princesse Blanche. Voyez ce qu’on en peut faire. Publiez-lez ou brûlez-les.

Правообладателям