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Sous Charles-Quint, le DUC D’ALBE qui était à l’armée de Hongrie, quitta ses troupes entre deux opérations militaires pour aller embrasser sa jeune femme qu’il aimait tendrement et qu’il avait laissée en Castille, puis il reprit, sans tarder, le chemin du Danube pour rejoindre son armée.

A la mort d’Élisabeth, reine d’Angleterre, le COMTE DE MONMOUTH, désirant être le premier à annoncer ce décès à Jacques VI d’Écosse, quitta Londres le mercredi 24 mars 1603, et parvint à Edimbourg le samedi dans la nuit; il arriva au but de son voyage tout ensanglanté et tomba de son cheval plutôt qu’il n’en descendit. Il avait effectué, en trois jours, un trajet comportant aujourd’hui 660 kilomètres, mais qui, à cette époque, était beaucoup plus long.

Tout le monde connaît le raid historique de CHARLES XII qui, à l’âge de 32 ans, s’échappa de Varna où il était prisonnier des Turcs, et marchant seize jours et seize nuits se rendit à cheval à Stralsund, éloigné de 2,200 kilomètres du point de départ.

En août 1722, M. D’ESTAING, marquis du Saillant, lieutenant-colonel des gardes françaises, paria 20,000 livres, qu’il ferait deux fois à cheval, entre 6 heures du matin et midi, le trajet Paris-Chantilly et retour. Sur des routes détestables, il effectua les 160 kilomètres en cinq heures trente-cinq minutes, changeant de cheval sans mettre pied à terre, et arriva à la porte Saint-Denis au milieu du plus grand enthousiasme des seigneurs et des dames de la cour.

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