Читать книгу A propos du raid Bruxelles-Ostende онлайн

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Le 25 août 1890, dans une manœuvre du 4e corps d’armée russe, dix-huit escadrons et quatre pièces d’artillerie exécutèrent une marche forcée de 115 kilomètres en vingt heures, dans le but supposé de détruire les gares du chemin de fer de Baranowitz. En défalquant les heures de repos et de manœuvre, la marche proprement dite avait pris onze heures et on n’avait eu à déplorer que deux accidents à la ferrure.

La même année, le 21e de cavalerie (régiment de chevau-légers de Padoue), qui tenait garnison à Palerme, fournit une reconnaissance de douze cavaliers sous le commandement d’un officier; elle parcourut 287 kilomètres en trois jours, à travers un pays de montagnes et de sentiers à peine praticables, où les cavaliers durent conduire leurs chevaux par la figure dans maints passages et sur d’assez longs parcours; tous sont rentrés dans les meilleures conditions de force et de santé.

Au mois de mars 1894 fut tentée, en Espagne, une intéressante épreuve de résistance. Le colonel commandant le régiment des chasseurs de Tétouan, en garnison à Reuss (Catalogne), obtint du général commandant le 4e corps, l’autorisation de se rendre en une étape à Barcelone, pour assister à une grande revue qui devait être passée à l’occasion de la fête du Roi. La quinzaine précédente fut consacrée à la préparation méthodique et progressive des hommes et des chevaux; l’équipement était celui de campagne, les chevaux portaient environ 100 kilogrammes. Le régiment effectua 106 kilomètres en quatorze heures dont trois de repos; le jour suivant, il assista à la parade et repartit le lendemain pour Reuss, en deux étapes. Quelques chevaux seulement montrèrent de l’inappétence à la suite de cette marche, mais sans qu’il en résultât de conséquences fâcheuses.

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