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Depuis quelques années, la tendance est de plus en plus marquée, de considérer comme surannée la transmission des dépêches en temps de guerre, au moyen de lignes de relais. N’y aurait-il pas lieu de revenir sur cette appréciation?... L’on ne peut admettre qu’en toutes circonstances, l’armée aura à sa disposition des lignes télégraphiques ou téléphoniques, ces lignes peuvent être détruites; elle ne possédera pas non plus sur tous les points du théâtre des opérations, des télégraphistes militaires ou des cyclistes estafettes. Mais en supposant même que l’on puisse employer les procédés modernes de transmission, les dépêches parviendront fort souvent plus rapidement à destination par des relais de cavalerie.

Exception faite des cas où les autorités qui expédient le message ou le reçoivent, se trouvent précisément placées à proximité des bureaux de départ et d’arrivée, l’on devra tenir compte du temps que les missives mettront à parvenir aux susdits bureaux ou à leurs destinataires; il en est de même pour la télégraphie militaire qui, de plus, exige un temps relativement long pour l’installation de ses postes. Quant aux cyclistes, ils seront toujours battus de vitesse par des cavaliers utilisant une ligne de relais bien établie; en effet, une distance de 60 kilomètres, même en terrain accidenté, est aisément parcourue en deux heures ou deux heures et demie, par un cavalier, disposant de douze chevaux.

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