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Le 29 juillet 1897, les officiers, les cadres et les éclaireurs du 5e cuirassiers, en garnison à Vouziers, parcoururent 125 kilomètres en vingt heures durant un service de cadres; tous les chevaux prirent part à la manœuvre le lendemain.

Un détachement du 4e spahis effectua, le 20 avril 1899, à titre d’expérience, une marche de 144 kilomètres en vingt-quatre heures, de Gabès à Grahilba; aucun cheval ne s’était ressenti de cette formidable étape.

Sans multiplier ces exemples, sans relater toutes les mesures qui ont été prises pour mener à bien ces tentatives, remarquons seulement, comme nous l’avons déjà dit, que les vitesses moyennes n’ont jamais dépassé 10 kilomètres à l’heure. On peut en conclure, dès à présent, qu’en marchant lentement, le degré de résistance des chevaux n’a pas de limites, et qu’une troupe bien entraînée, conduite par un chef compétent, composée de cavaliers choisis, peut arriver à parcourir, pendant un nombre de jours considérable, des étapes que l’on hésiterait à entreprendre accidentellement. De l’avis unanime, ce n’est pas la longueur de la route qui tue, mais la vitesse employée. L’étude de la vitesse maxima est donc la plus intéressante et la plus délicate, et c’est elle que nous allons entreprendre en nous occupant des cavaliers isolés.

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