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La commission internationale sur la piste de l’hippodrome Wellington


Dans la marche d’un détachement de cavalerie, poussé au loin, ne garantissant pas sa ligne de retraite, et n’ayant plus à un moment donné de relations possibles avec les troupes en arrière, les cavaliers privés de leur monture, doivent être considérés comme irrémédiablement perdus; il convient donc avant tout de ne pas dépasser l’effort maximum que l’on peut demander aux chevaux. Pendant la guerre de Sécession, ce souci était nul; le pays traversé était précisément un centre d’élevage où les chevaux n’avaient guère de valeur et se rencontraient en nombre incalculable; les combattants employés dans ces missions hardies changeaient de monture jusque deux ou trois fois par jour; c’étaient des soldats d’occasion, habitués pour la plupart, dès leur enfance, au sport hippique, se servant avec habilité d’animaux qui auraient été considérés comme indomptables par les cavaliers d’une armée régulière.

Ce fut avec ces éléments que le général cessionniste VAN DORN et le chef des confédérés FORREST effectuèrent, en 1860, des raids fameux sur les derrières de l’armée du général Grant.

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