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Si, au contraire, nous nous tournons vers la FRANCE et l’ITALIE, nous voyons ces deux puissances encourager de tout leur pouvoir les officiers, notamment, par l’institution d’un grand nombre d’épreuves officielles, en leur laissant toute latitude et toute facilité d’assister aux chasses et aux diverses réunions hippiques auxquelles ils sont conviés. L’organisation des courses militaires en France, tant pour officiers que pour sous-officiers, est trop connue pour que nous nous y arrêtions, mais il convient de remarquer que nos voisins du Sud sont particulièrement favorisés par la présence d’un nombre considérable d’équipages de chasse sur leur territoire.

Depuis quelques années, l’ITALIE, surtout, a suivi l’exemple de la France; les courses militaires y ont été rendues officielles en 1889, et par dépêche du 17 octobre de cette même année, le ministère de la guerre a facilité l’engagement dans les épreuves militaires, des officiers et des gradés subalternes, a assuré le transport gratuit des concurrents et de leurs chevaux et a alloué des prix en espèces montant jusque 6,000 lires. En 1894 furent décrétées des courses de résistance, à exécuter dans les régions de corps d’armée, sur des parcours dépassant 300 kilomètres; des allocations de 4 à 6,000 lires y furent affectées. Les chasses, dans la campagne romaine, sont suivies régulièrement par les cavaliers des garnisons vosines; les officiers de l’école de Tor di Quinto sont tenus d’assister, avec leurs instructeurs, à toutes les chasses au renard et à une chasse au daim sur trois; la nature du terrain et les obstacles qui s’y rencontrent rendent ces réunions passionnantes pour les veneurs.

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