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II

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Les marches de résistance en troupe.

Les courses sur routes et à travers pays peuvent se diviser en deux catégories bien distinctes: les marches de résistance en troupe, et les courses de cavaliers isolés. La marche en troupe exécutée par la cavalerie à grande distance et en l’air, a pour but un acte de violence et de surprise; la marche rapide d’un cavalier isolé ne vise généralement que la découverte des positions de l’ennemi, la recherche de renseignements précis, importants ou nécessaires à connaître.

Les peuples d’Asie furent les premiers à organiser la cavalerie sur des bases sérieuses et à entreprendre, avec des troupes de cette arme, les conquêtes que nous content les historiens anciens. Xénophon et Diodore, nous montrent les Perses et les Mèdes se portant vers l’Occident, leur exemple étant bientôt suivi par les Egyptiens; les récits de cette époque nous signalent souvent de tels exploits équestres, que l’on ne sait jusqu’à quel point on doit y ajouter foi.

Dans le Précis des guerres de Jules César, Napoléon Ier cite un fait qui constitue certainement le record de tous les raids de ce genre: «CÉSAR, dit-il, franchit, en moins de huit jours, la distance de Rome au Rhône, parcourant près de 150 kilomètres par jour; puis, lors de son expédition en Espagne, l’an 46 avant Jésus-Christ, il partit de Rome au commencement de décembre, par terre, traversa les Gaules, les Pyrénées et arriva le dix-septième jour à Sagunte, le vingt-troisième à la Sierra Morena et le vingt-septième à Obulco (aujourd’hui Portuna), ayant ainsi fait 87 kilomètres par jour pendant près d’un mois! et cela à la tête d’une armée!»

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