Читать книгу A propos du raid Bruxelles-Ostende онлайн

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» vres? Que d’idées fausses, ils se formeraient là ?

» L’officier de cavalerie doit avoir l’esprit entreprenant, » aventureux, sinon jamais il ne joindra l’en-

» nemi. Or, ce n’est pas au manège que se forment

» les caractères audacieux, mais bien à l’extérieur.

» Quant aux tempéraments opposés, aux esprits

» anxieux et circonspects, craignant la responsabi-

» lité, doux, sensibles, pleins de soucis pour leur

» personne ou de précautions pour leurs subordon-

» nés, ils n’ont rien à faire dans notre arme. Qu’ils

» s’en aillent et se livrent plutôt à la poésie, qu’ils

» chantent l’amour.»

L’auteur de ces lignes remporta 178 steeple-chases, fut 100 fois placé, chargea 7 fois l’ennemi, et disputa encore, en 1894, un cross-country, alors qu’il comptait 70 ans.

La nécessité de pousser tous les cavaliers militaires dans la voie du sport a été reconnue par les chefs des principales armées modernes. L’AUTRICHE et l’ALLEMAGNE furent les premières à réorganiser les luttes hippiques tombées peu à peu en désuétude après la chute de Napoléon Ier, et le général de Rosenberg prit la direction de ce mouvement qui amena une émulation sans bornes dans la cavalerie des deux empires. Quoique perdurant encore aujourd’hui, cette question vitale y est traitée de nos jours trop officiellement, et les officiers allemands et austro-hongrois déplorent profondément qu’il ne leur soit laissé aucune initiative dans les différents exercices équestres.

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