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Au XIIe siècle, l’avant-garde de GENGIS-KHAN, le célèbre conquérant mongol, composée de dix mille cavaliers montés, et de trente mille chevaux, destinés soit à servir de remplacement, soit à être mangés en route, est allée, des bords de la mer Caspienne au Danube, en traversant le Caucase, l’Ukraine, la Pologne et en se rabattant au sud jusqu’à Vienne. En trois mois, elle avait parcouru plus de 6,000 kilomètres.

A l’époque de la chevalerie, l’emploi de chevaux aptes à porter des poids considérables, avait fait abandonner les allures rapides; ce n’est qu’après l’apparition de la poudre à canon que les cavaliers retrouvant des montures plus légères et plus vites, les entreprises hardies reprennent cours et ne font que progresser jusqu’à nos jours.

Parmi les opérations les plus audacieuses, il convient de citer une pointe remarquable poussée jusqu’aux portes de Versailles, en mars 1707, par quelques cavaliers de l’armée qui opérait en Flandre sous Malborough. Un partisan, nommé GROVESTEIN, ayant rang de colonel dans l’armée hollandaise, avait parié qu’il irait enlever, entre Paris et Versailles, quelque grand personnage de la cour de Louis XIV, et avait obtenu de ses chefs trente cavaliers choisis (seize officiers et quatorze dragons). La petite troupe parvient sans obstacles à Sèvres et là, croyant enlever le duc d’Orléans, s’empare de M. de Behringen, écuyer du roi, et le ramène prisonnier jusque dans les lignes ennemies.

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