Читать книгу A propos du raid Bruxelles-Ostende онлайн

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Pour terminer cette rapide revue des marches de fond exécutées par la cavalerie des armées, il ne reste qu’à citer le raid du général GOURKO pendant la campagne russo-turque et les déplacements d’une rapidité inconcevable, qui permirent aux combattants boers de lutter contre des forces dix fois supérieures, en arrivant toujours à se trouver en nombre pour supporter l’attaque, sur quelque point qu’elle se présentât.

Dans ces différentes marches, la distance parcourue journellement a, parfois, atteint presque 200 kilomètres, mais il est à remarquer que les vitesses moyennes (repos compris) ont toujours été relativement minimes et n’ont guère dépassé, pour les longues étapes devant se renouveler plusieurs jours de suite, 4 à 5 kilomètres à l’heure, ni plus de 10 kilomètres à l’heure pour les coups d’audace et de surprise, après lesquels les chevaux pouvaient prendre un long repos.

Les marches en troupe portent sur un nombre de points très considérables et qu’il importe de connaître parfaitement pour oser entreprendre une tentative de ce genre avec espoir de succès. L’alimentation des hommes et des chevaux, la répartition du paquetage, la ferrure, la réglementation des allures et les soins hygiéniques en cours de route sont autant de questions complexes, pour l’étude desquelles les cavaleries modernes ont fait des essais en temps de paix. Ces essais n’ont pas, selon nous, été pratiqués avec suffisamment de méthode ni de manière assez suivie, et nous estimons qu’il reste encore beaucoup d’éléments douteux, dont la connaissance augmenterait les chances de réussite. Voici quelques expériences tentées dans les différentes armées européennes en ces dernières années:

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