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Cette constance de température qui caractérise particulièrement les eaux de Louëche, en Vallais, manque à celles d’Aix, en Savoie. Celles-ci, en effet, lorsqu’ arrivent des fontes de neige ou de fortes pluies, tombent d’une haute température à + 20 et quelques degrés, ce qui peut faire penser que des eaux étrangères viennent s’y mêler et en altérer les principales propriétés. C’est ainsi qu’en 1755, lors du tremblement de terre de Lisbonne et, en 1783, lors de celui qui ébranla une partie de la Calabre, les eaux de la source dite de soufre, à Aix, se troublèrent et se refroidirent. En 1816, les pluies ayant été très-abondantes, les eaux de la source improprement appelée d’alun, se refroidirent extrêmement, et celles de soufre ne marquaient plus que + 25°. En 1822, par suite d’une secousse qui ébranla tout le sol de la Savoie, la source de soufre resta froide pendant six heures.

Ces variations de température ont encore été constatées à Bagnères-Adour, à Chaudes-Aigues, au Mont-d’Or, etc.

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